
La définition de la posture, dans les Yoga Sutra de Patanjali, se définit comme ferme, stable et aisée.
C’est-à-dire se placer dans la posture juste pour nous, avec un effort doux et dans laquelle nous pouvons placer une respiration de qualité.
Pourtant dans une séance de yoga nous avons tendance à vouloir absolument prendre l’âsana.
Force est de constater qu’il nous est très difficile de respecter les premiers principes du yoga qui sont la non-violence et la vérité.
De multiples conditionnements nous poussent à dépasser sans cesse nos limites.
Le résultat se traduit par un mal-être général qui engendre divers problèmes qui vont de la simple fatigue à l’épuisement et à l’extrême au burn-out.
On peut aussi, par manque d’écoute et de respect de soi, déclarer divers maux et de multiples maladies.
Dans l’épopée de Mahâbhârata, il nous est enseigné la pratique du Karma Yoga, c’est-à-dire l’action désintéressée.
En quelques mots, Arjuna refuse d’aller au combat face ses adversaires qui sont ses cousins auxquels il est attaché.
Arjuna est un Kshatrya, un guerrier, un dirigeant et son devoir est d’aller combattre.
L’enseignement de Krishna lui fait prendre conscience, entre autres, que si il ne respecte pas son Dharma, son chemin de vie, donc que si il ne combat pas il ne se trouve pas à sa juste place.
La lecture de cette épopée nous amène alors réfléchir à comment nous agissons sur notre tapis de yoga.
Sommes nous à l’écoute de nos limites ou refusons nous ce qui se présente à nous parce ce que nous désirons obtenir la posture?
Ou avons-nous cette capacité à nous maintenir dans une posture qui est juste pour nous ?
Et dans notre quotidien, qu’en est-il?
L’acceptation de nos limites, des évènements, de notre chemin de vie nous positionne dans notre juste place pour nous élever vers une conscience supérieure.
Faut-il encore l’accepter.